- 14-15 septembre 2019
- Chef de Course : Jean Bernard Bandelier
- Participants : Sébastien Hügli, Carlos Muñoz, Brice Prudat, Lydie Staub, Vladimir Wingate
Prévue le week-end du 7-8 septembre, J-B a judicieusement décider de repousser cette ascension au week-end suivant. Cela a malheureusement exclu certains participants, mais nous a permis de profiter d’un soleil radieux au lieu de la pluie et de la neige. Petit bonus : Nous avons pu profiter de la désalpe de Blatten (avec lanceurs de drapeaux et Jodleurs svp !).
Une fois le(s) café(s) fini(s), départ pour Belalp avec la télécabine. De là, suivant le sentier de la transhumance de moutons de Belalp (heureusement sans les moutons), nous longeons les hauteurs du glacier d’Aletsch puis de la longue langue mourante du Oberaletsch pour atteindre la cabane du même nom. Un soleil chaleureux pour la saison peut encore baigner nos boissons rafraîchissantes et nous pouvons observer notre objectif du week-end. L’heure du souper approche et les paris sont lancés ; chili con carne ? Spaghetti bolognaise ? Ragoût ? C’est le ragoût qui gagnera et qui nous remplira pleinement l’estomac avant une nuit calme et fraîche, mais brève.
Départ avec les étoiles pour entamer cette ascension, somme toute facilement résumée en 3 étapes. Premièrement, descendre les 100 m d’échelles qui nous amène au glacier (on pense déjà à devoir les remonter plus tard !). Deuxièmement, longer le glacier. Troisièmement, monter tout droit !
On monte d’abords grâce à des chaînes qui facilitent l’escalade sur la moraine. Le terrain instable permet à tous les précédents de jeter du sable sur les suivants (un pur bonheur pour la voiture balais). Ensuite, on peut
suivre l’arête avec un bref intermède sur glacier d’où on a pu profiter du soleil levant inondant les sommets alentours. Au sommet à 9 h, l’heure de manger ! Pas trop longtemps, parce que malgré le soleil régnant sans partage, « y fait pas chaud ! »
Descente délicate, mais J-B et Lydie mène la danse et nous revoilà sur le glacier, dont Vladimir décide d’accélérer la fonte en en ramenant un bout pour mettre dans son Rivella. Il profitera de son retard pour prendre un bain dans une marre glaciaire. Pendant ce temps, les autres remontent les échelles qui mènent à la cabane. On s’étonne d’être autant en forme !
Du coup on profite de boire un verre et de manger encore un petit bout et tout le monde profite de la baignoire revigorante. Alors qu’on se motive à repartir, la patronne nous ramène des petits salés pour débarrasser les restes (c’est le dernier jour d’ouverture). Du coup, on reprend un verre et on mange encore. En fin de compte, on sera resté presque deux heures à profiter de cette dernière journée quasi estivale.
On reprend la descente : départ difficile ! en tout cas pour votre rapporteur. Carlos et Séb mettent les gaz (Carlos veut prendre son train !), Vladimir et J-B descende tranquille, et Lydie et moi-même traînons les pattes. « C’que c’est loin Belalp ! »
Mais nous voilà tous arrivé, et on peut enfin profiter du gâteau (Merci Sabine !) à Blatten !
Merci J-B pour l’organisation de ce magnifique week-end.
Brice Prudat