Sortie du 11 février 2024 au Landvogtehore

Sortie du 11 février 2024 au Landvogtehore avec JB comme chef de course et 11 participants

Participants : Olivier, Patrick, Loïc, Mathieu, Guillaume, Christophe, Alain, Antoine, Luca, et Delphine

Chef de course : Jean-Bernard


Le 11 février, 11 randonneurs étaient prêts à en découdre avec le fin fond de la vallée du Diemtigtal, ce coin sauvage des Alpes bernoises où la neige et le beau temps sont aussi rares qu’un Yeti en tongs.

JB nous avait clairement annoncé que la chance météo ne serait pas de la partie. Mais bon, rien n’arrête une équipe de joyeux drilles prêts à se lancer dans l’aventure, même si ça signifie skier avec des pelles de jardinage plutôt qu’avec des skis. Après avoir dépensé 5 balles pour le parking et avalé un café au Volg local, on était fin prêts. Skis sur le dos, JB et Oli ont démarré à fond les ballons vers le couloir qu’on devait ouvrir. Avant de se lancer dans l’ascension du Landvogtehore, JB nous a fait part de ses plans : une fois en bas, on devait s’attaquer au couloir de gauche. La neige n’était pas si mal, et plus on montait, plus on se disait qu’on aurait peut-être une belle descente si le ciel s’ouvrait. JB, en leader incontesté, tranchait la neige comme un ninja des montagnes. Pas loin du col, on a dû enlever les skis et finir en mode piéton, avec le vent qui sifflait tellement fort qu’on aurait pu faire un solo de flûte avec. On ne s’est pas éternisés et on a continué en direction du sommet, qui se cachait comme un gamin timide. Avant d’arriver, JB a décrété une pause de 4 minutes pour grignoter un truc, histoire de pouvoir redescendre au plus vite une fois qu’on aurait atteint le sommet. Guillaume, le digne fils de son père, était déjà reparti après 2 minutes chrono.

Arrivés au sommet, vent et froid nous ont accueillis, mais on n’a pas traîné, préférant descendre dare-dare plutôt que de se geler les miches là-haut. On a rangé les peaux bien au chaud, au cas où JB aurait eu une illumination et déciderait qu’on devait encore gravir une montagne avant de rentrer.

En bas, on s’est régalés dans la poudreuse, avec quelques frayeurs quand même, comme des pros, quoi !

Une fois au pied du couloir, on a bifurqué à gauche pour en attaquer un autre, mais avant cela on a fait une pause casse-croûte bien méritée.

Oli a pris les devants pour ouvrir la voie, mais tout le monde n’était pas super emballé à l’idée de repartir. JB, pour déconner, lui a demandé de monter plutôt que de tirer tout droit au plat. Guillaume a vite pris la relève, jonglant avec la neige fraîche. Mathieu, lui, était en mode repos et n’a pas voulu se fatiguer plus que ça. Finalement, tout le monde a atteint le col, où on a vite enlevé les peaux, certaines finissant dans les vestes, on n’est jamais assez prudent avec JB. Moi, perso, j’ai décidé que j’avais assez grimpé pour la journée et que les peaux pouvaient bien rester dans le sac. La descente était sympa jusqu’aux trois quarts, puis ça s’est corsé avec une neige glacée et une visibilité de péquenaud. On a dû finir à pied pour atteindre la fromagerie de Fieldrich, où certains en ont profité pour faire des emplettes.

Enfin, un dernier verre à Grimmialp pour débriefer cette journée de ouf.

Patrick, qui préfère manger son sandwich au chaud dans la voiture de Delphine, avait même pris un tupperware pour éviter les miettes, mais le sort en a décidé autrement. Au premier virage, le tupper s’est renversé, laissant Delphine ramasser les miettes comme si c’était des pépites d’or.

Tout le monde était sur un petit nuage, et on a remercié JB pour cette sortie aussi imprévisible que palpitante.

Delphine