P- Autour des Ordons

23, 24 et 25 août 2019

Chef de course : Ernest-André Farine

Participants : Marie-Jeanne Maître, Yvette Ducommun, Myriam Gigon, Rose-Marie Studer,

Margot Braun, Michel Braun, Alain Biétry, Joseph Thierrin, Arsène Plomb, Bernard Varrin, Ernest Cerf, Fabien Siegenthaler, Maurice Riedo, Ernest Farine, Brigitte Gigon (cuisinière)


Samedi :

Avec bonheur et sans carbone !

Une quinzaine de clubistes se sont relayés autour de notre GO Ernest et de ses chefs de course Joseph, Alain et Bernard. Parfaitement sustentés par notre talentueux duo de cuisine formé par Brigitte et Ernest, une fois délestés de nos bagages à Courgenay, nous nous sommes attaqués pleins d’entrain aux trois plats du menu proposé. En guise d’entrée, c’est un mets découverte qui nous a été servi et fait goûter aux plaisirs du défrichement de sentier dans la broussaille pour rejoindre la crête de Mont-Terri et son cortège de fermes avant une fondue en plein air sur fond de coucher de soleil immortalisé par Marie-Jeanne. C’est donc à la lumière des étoiles et des lampes frontales que nous avons rejoint la cabane.

Le plat de résistance nous attendait le lendemain et sa richesse n’a déçu personne avec une première mise en bouche à la Roche aux Vilains, la descente sur Glovelier pour rallier de Berlincourt d’où nous avons longé le rivage bucolique de la Sorne avant d’attaquer la coriace montée de la Jaccoterie. C’est le duo de choc formé par Joseph et Arsène qui a enlevé au sommet le grand prix de la montagne et entrepris une entorse carbone tout à fait légitime pour griller nos cervelas au coin de la torrée. Requinquée, mais encore assoiffée, la troupe s’est alors mise en route pour le Frénois et le but du jour Soulce où, faute de petit Mag fermé depuis belle lurette, c’est la fontaine du village qui nous a désaltérés et servi de bassine à nos pieds endoloris. Nous avons ensuite rejoint la cabane par des moyens motorisés avant un repas et une soirée relax.

Absent le dimanche, le rédacteur s’est épargné la marche du jour et également privé de la visite commentée du Château de Soyhières.

Centré sur notre cabane, le programme proposé nous a fait découvrir et revoir des endroits idylliques, des paysages somptueux, de vivre des moments de camaraderie chaleureuse, entrecoupés d’éclats de franche rigolade. Nous avons réalisé nos idéaux clubistiques en tablant sur la proximité, la minimisation des coûts et une faible empreinte carbone. Bravo à l’organisateur et rejoignez-nous nombreux à la prochaine édition.

Michel Braun


Dimanche :

Départ à 08h10 avec un peu de retard car notre chef Ernest avait son Natel sous silence donc, sonnerie trop faible pour réveiller les dormeurs. Nous décidons de modifier le parcours jusqu’à Bourrignon en choisissant une ligne plus direct mais cela engendre des obstacles, des fils barbelés bien tendus =enlever les sacs et passer par-dessous en évitant toute blessure et déchirure .Finalement avec notre gymkhana nous n’avons pas plus d’avance à Pleigne où nous avons rendez-vous avec notre ami Bernard Varrin, Messieurs Gabriel Nussbaumer et son neveu Philippe Keller l’initiateur de la tour à hirondelles, d’un hôtel à insectes et d’une prairie fleurie. Monsieur Keller très passionné pour les hirondelles mais également les martinets et les chauves- souris nous donne plusieurs explications et répond à nos questions. Pleigne vaut vraiment le détour.

Nous continuons notre marche via Movelier –La Réselle un sentier ombragé (tunnel) avec le ruisseau du même nom, c’est simplement magnifique. Petite pause à l’étang avant une montée (la dernière) pour rejoindre le château de Soyhières ou nous sommes attendus par Monsieur Pierre Philippe. Nous apprenons beaucoup sur la vie d’Auguste Quiquerez historien, archéologue et homme politique ainsi que sur la dynastie des Habsbourg et du Prince Albert 2 de Monaco comte de Ferrette. Malgré notre fatigue (20 km de marche) et la chaleur, nous écoutons attentivement Monsieur Philippe tant il est passionné.

Un grand MERCI à Bernard et Ernest pour cette belle journée de découvertes et d’histoires.

Une petite bière s’impose pour clôturer notre week-end.

Yvette Ducommun