Chef de course : Patrick Juillerat
Participants : Emilien Hertzeisen, Cédric Gigon, Isabelle, Delphine Riat, Luca Marchand
Vendredi 11 juillet
Rendez-vous fixé au parking du Glacier de Moiry vers 10h. La montée à la cabane de Moiry se fait à un très bon rythme, sous un soleil radieux. Mandy et Joël nous accompagnent pour cette première journée en altitude.
Après avoir déposé quelques affaires à la cabane, nous poursuivons notre marche jusqu’au pied des voies du jardin d’escalade. Nous profitons de l’après-midi pour revoir les fondamentaux : encordement, descente en rappel, et autres techniques indispensables à tout·e bon·ne alpiniste. Une belle remise en jambe avant de redescendre tranquillement pour l’heure de l’apéro.
Le bâtiment offre un confort remarquable (il y a même des douches, mais rassurez-vous : nous ne les avons pas utilisées !) et une vue splendide sur les impressionnants séracs du glacier de Moiry. Ce panorama saisissant nous donne un avant-goût de notre objectif du lendemain.
Au menu du soir : la traditionnelle soupe, des Pizokel, et en dessert, une crème à la cardamome — surprenant. Le tout accompagné d’un très bon vin valaisan.
Samedi 12 juillet
Réveil à 5h15. Nous prenons le temps de déjeuner et de nous équiper en vue de l’objectif du jour : le Pigne de la Lé, plat principal de ce week-end alpin.
Les premières pentes sont rapidement avalées jusqu’au Col du Pigne (3137 m), où nous nous encordons, avant de quitter le sentier. S’ensuit une superbe arête jusqu’au sommet du Pigne, à 3396 m.
À 8h30, nous atteignons le sommet. Quelques instants plus tard, nous sommes rejoints par une cordée inattendue : deux jeunes alpinistes de 6 et 9 ans, encadrés par leur papa. Chapeau à eux !
Nous profitons une dernière fois de l’exceptionnelle vue, entourés des célèbres Weisshorn, Zinalrothorn, Dent Blanche et Cervin. Puis, crampons aux pieds, nous entamons la descente par le glacier.




Nous retrouvons le sentier quitté quelques heures plus tôt, repassons par la cabane pour récupérer nos affaires, puis redescendons jusqu’au parking.
Nous terminons cette belle escapade par une ultime étape gourmande : une raclette du Val d’Anniviers. Le patron nous fait remarquer que nous avons oublié de faire… le Pigne du retour — un clin d’œil amusant à notre sommet du jour. Une belle manière de clore cette parenthèse valaisanne.
Remerciements
Un grand merci à Patrick, notre super chef de course !
Luca